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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 14:18

Huit-Et-Demi portrait w193h257

 

Dans cette parenthèse de fin d'année, et grâce à la providentielle formule de vidéo à la demande , un plaisir infini à revoir, ou plutôt redécouvrir ce beau film de Fellini. Qui est à la fois sa Recherche du temps perdu, son Odyssée, et plus encore, son auto-analyse, son angoisse, sa perversion, au sens de jouissance infinie de soi.

C'est dans ce film que l'on perçoit au plus aigu ce que le langage cinématographique  possède de plus exclusif; là où l'image est le vrai texte, irréductible à tout autre; le plus dangereux aussi, sans doute, là où l'auteur se promène sans filet dans l'infini des choix possibles. Où il risque le solipsisme intégral.

Mais on perçoit un tel régal dans cette peinture en abîme de l'angoisse de la création qui frappe à la porte comme une naissance attendue, que l'on ne peut qu'accompagner son auteur partout où il nous emmène, jusqu'à la ronde finale, jusqu'au vertige.

Un bonheur à partager, ça ne court pas les rues...

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